Pose d'un défibrillateur à La Tourangelle
Nous mettons la SÉCURITÉ avant toute autre considération dans les béguinages.
Dans le prolongement du partenariat conclu avec NEXECUR qui permettra bientôt à tous les membres de l’association de bénéficier d’un équipement en téléassistance gratuit pendant deux ans, nous avons décidé de poursuivre dans cette voie et d’équiper TOUS les béguinages d’un défibrillateur cardiaque.
« De nombreuses études scientifiques ont montré que la défibrillation automatisée externe (DAE) améliore la survie des patients victimes d’une mort subite. On estime ainsi qu’en France 3 000 à 4 000 vies pourraient être sauvées chaque année. »
Conseil Français de Réanimation Cardio-pulmonaire (CFRC).
L’ARRÊT CARDIORESPIRATOIRE (ACR), UN VÉRITABLE ENJEU DE SANTÉ PUBLIQUE
Les ACR qui surviennent « hors hôpital » sont responsables d’environ 50 000 morts subites par an. En France, le taux de survie observé à 1 mois est inférieur à 3%. (25% dans les pays Scandinaves, en Allemagne ainsi que dans les états des USA qui sont équipés). Un appel immédiat aux unités mobiles de secours (SAMU et pompiers), des manœuvres simples de réanimation à la portée de tous, une défibrillation cardiaque très précoce, devraient pouvoir faire passer ce taux de survie à plus de 30%. 70% des ACR surviennent devant témoin mais moins de 20% des témoins entreprennent des manœuvres de réanimation.
Le délai moyen d’appel aux unités mobiles de secours reste trop long (5 minutes) ; il s’ajoute au délai nécessaire à l’arrivée des secours (en moyenne 10 minutes). Or, les premières minutes sont essentielles, chaque minute perdue diminuant les chances de survie de près de 10%. L’application la plus rapide possible d’un choc de défibrillation automatisée externe est recommandée.
Source : Rapport de l’Académie Nationale de Médecine
LA CHAÎNE DE SURVIE
La « chaîne de survie » désigne des actions simples à effectuer au plus vite en cas d’un arrêt cardio-respiratoire. Les premières minutes sont essentielles, chaque minute perdue diminuant les chances de survie de près de 10%. En présence d’un arrêt cardiaque, quelques gestes simples peuvent permettre d’augmenter ses chances de survie. Ces « gestes qui sauvent » sont :
l’appel immédiat au 15 (services mobiles de secours, SAMU et pompiers),
le massage cardiaque à entreprendre immédiatement (à la portée de tous),
l’application la plus rapide possible de la défibrillation cardiaque.
Appeler le 15 (SAMU) pour prévenir les secours
La victime d’un arrêt cardio-respiratoire présente une perte brusque de connaissance. Elle s’effondre et est incapable de répondre à des ordres simples (cligner les yeux, serrer une main…). Elle ne montre plus aucun signe de respiration. Aucun souffle ne sort de sa bouche et sa cage thoracique ne se soulève plus. Avant tout autre chose, il faut immédiatement déclencher l’envoi des secours. Pour cela, appelez le 15 en donnant la localisation précise de la victime (adresse, étage, porte, nom, code d’accès…).
Pratiquer le massage cardiaque
En attendant les secours, il faut masser le cœur afin que le sang circule dans le corps de la victime. Cette circulation favorise l’oxygénation des organes vitaux, notamment du cerveau. Ce massage cardiaque permet à l’organisme de continuer à recevoir l’oxygène contenu dans le sang, ce qui retarde l’apparition de lésions dans le cerveau et la détérioration des fonctions vitales.
Défibriller le cœur à l’aide d’un DAE (si disponible)
L’utilisation d’un défibrillateur automatisé externe augmente considérablement les chances de survie de la victime en arrêt cardiorespiratoire.
Très simples à utiliser, les DAE délivrent un choc électrique qui va permettre au cœur de repartir et de se remettre à battre efficacement. Dès l’ouverture du DAE, une voix électronique va guider l’utilisateur, en donnant les instructions nécessaires à chaque étape de la chaîne de survie. Il va « piloter » l’intervenant pendant la phase du massage cardiaque, en le guidant sur le rythme et la profondeur du massage puis indiquera comment placer les 2 électrodes sur le torse nu de la victime (une sous l’aisselle gauche, l’autre sur le côté droit de la poitrine). Le défibrillateur effectue alors lui-même le diagnostic et ne délivre le choc électrique qu’en cas de nécessité. Après le choc, le DAE vérifie si le cœur est reparti puis continue à donner les instructions à suivre. En l’absence de défibrillateur, il faut continuer le massage cardiaque sans s’arrêter, jusqu’à l’arrivée des secours.